• Skip to primary navigation
  • Skip to main content
  • Skip to footer

Bankwatch

  • About us
    • Our vision
    • Who we are
    • 30 years of Bankwatch
    • Donors & finances
    • Get involved
  • What we do
    • Campaign areas
      • Beyond fossil fuels
      • Rights, democracy and development
      • Finance and biodiversity
      • Funding the energy transformation
      • Cities for People
    • Institutions we monitor
      • European Bank for Reconstruction and Development
      • European Investment Bank
      • Asian Infrastructure Investment Bank
      • Asian Development Bank (ADB)
      • EU funds
    • Our projects
    • Success stories
  • Publications
  • News
    • Blog posts
    • Press releases
    • Stories
    • Podcast
    • Us in the media
    • Videos
Home > Bankwatch in the media > La Banque européenne d’investissement promet de financer davantage les énergies renouvelables

La Banque européenne d’investissement promet de financer davantage les énergies renouvelables

24 July 2013, Le Monde

La politique de prêts de la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le domaine de l’énergie est, de longue date, dans le collimateur des ONG. Et les gages environnementaux donnés par le bras financier des vingt-huit Etats européens n’ont pas l’air de les convaincre. La BEI a précisé, mardi 23 juillet, au Luxembourg, sa stratégie dans ce secteur, sur fond de polémique sur le soutien qu’il entend apporter aux centrales au charbon, voire au gaz de schiste.

Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr. Profitez de tous les articles réservés du Monde.fr en vous abonnant à partir de 1€ / mois | Découvrez l’édition abonnés

En prélude à la décision, une alliance d’ONG, comprenant Les Amis de la Terre, le Réseau Action Climat et Attac a même demandé au gouvernement français “qu’il s’oppose à ce que la banque continue de financer les énergies fossiles, et en priorité le charbon et les gaz de schiste”.

Selon ces ONG, les garanties proposées ces derniers mois par l’établissement pour encadrer les prêts aux projets énergétiques seraient insuffisantes, voire “dépassées”, à l’heure où différentes instances se sont engagées, comme l’Agence française de développement ou la Banque mondiale, à limiter très strictement le financement de centrales au charbon. Pour les ONG, la BEI devrait plutôt affecter ses importants moyens à la “transition énergétique” afin de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

“Si la BEI formule des standards de performance d’émissions et demande le respect total des récentes directives européennes, le niveau de ces standards est moins ambitieux que [celui] mis en place au Canada, et même que celui porté par le président Barack Obama pour les Etats-Unis”, selon Les Amis de la Terre.

“CE SONT LES ETATS QUI DÉCIDENT”

Plus grave, selon eux, la BEI se laisserait une porte de sortie pour ne pas respecter ces normes : elle préciserait en effet que, dans les cas où “une centrale contribue à la sécurité de l’approvisionnement” de l’Union européenne (UE), ou quand “elle contribue à la réduction de la pauvreté et au développement économique hors de l’UE, elle pourra être financée sans respecter aucune de ces conditions environnementales, au nom d’un principe d’exception”.

Les critiques laissent la banque de marbre. “Les reproches ne sont pas très nouveaux”, argue-t-on au Luxembourg : “Ce sont les Etats qui décident, et qui, au final, sont maîtres de la composition de leur bouquet énergétique.” Bref, la banque se considère comme “neutre” sur le plan des choix énergétiques faits par les capitales.

“Au cours des cinq dernières années, les prêts de la BEI à l’appui de projets relevant de la production d’électricité à partir de combustibles fossiles ont considérablement diminué, justifie la BEI. Les fonds accordés durant la même période aux centrales à charbon ou au lignite représentaient moins de 1,5 % du total des financements accordés dans le secteur de l’énergie.”

Aucun nouveau prêt n’aurait été approuvé en 2012 en faveur de centrales électriques à charbon. En vertu de sa nouvelle stratégie, la BEI promet surtout de concentrer ses financements sur des projets relevant de l’efficacité énergétique, des énergies renouvelables et des réseaux d’énergie.

Sans oublier la recherche et l’innovation, dont on estime qu’elles nécessiteront les plus gros investissements dans les années à venir, pour cause de pénurie d’énergies fossiles.

Institution: EIB

Footer

CEE Bankwatch Network gratefully acknowledges EU funding support.

The content of this website is the sole responsibility of CEE Bankwatch Network and can under no circumstances be regarded as reflecting the position of the European Union.

Unless otherwise noted, the content on this website is licensed under a Creative Commons BY-SA 4.0 License

Your personal data collected on the website is governed by the present Privacy Policy.

Get in touch with us

  • Bluesky
  • Email
  • Facebook
  • Instagram
  • LinkedIn
  • RSS
  • YouTube